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Opération Nimrod (part 3)

Lors des premières phases, les SAS prennent leurs positions près du bâtiment, près de la porte de derrière et sur le toit et attachent et préparent les cordes. La seconde phase consiste à atteindre les positions d'assaut.

À 19h18, ce soir là, 1 h 30 après l'exécution du premier otage, les caméras de télévision entraperçoivent des silhouettes vêtues de noir qui se déplacent sur le toit de l'ambassade. Dissimulés à la vue de tous, les hommes de l'équipe rouge s'attachent aux cordes de rappel qu'ils ont disposées à l'avance. Ils portent déjà leurs masques équipés de respirateurs.

Le compte à rebours est lancé, ils enjambent le parapet et entament la descente. Sur la façade l'équipe bleue rejoint ses positions sur le balcon pendant que les terroristes continuent à négocier.

Une explosion sur la façade, l'équipe bleue se rue dans la pièce du 1er étage. Sur l'arrière l'équipe rouge descend jusqu'au balcon. Mais dans la manœuvre la corde d'un soldat se coince.

Le rideau d'une fenêtre inférieure avait pris feu à cause d'une grenade que les SAS avaient lancée et les flammes commençaient à jaillir par la fenêtre. Les membres du commando l'entendaient hurler par la radio, mais ils ne pouvaient strictement rien faire étant sur le balcon. Ceux restés en haut du parapet pouvaient couper la corde, mais s'ils coupaient la corde au mauvais moment leur compagnon risquait de s'écraser 12 mètres plus bas. Ils ont donc essayé, et réussi de le libérer lorsqu'il est revenu au-dessus du balcon. Pendant ce temps, un premier otage apparaît sur le balcon de façade.

À l'intérieur, le chef des terroristes se rue sur son arme, un otage (un policier), se rue sur lui et l'envoie contre la porte. À ce moment, la porte s'entrouvre, un SAS lance une grenade incapacitante et aveuglante, qui explose, le SAS pénètre dans la pièce et mitraille le chef qui meurt sur le coup.

À l'arrière, l'équipe bleue rentre aussi par les fenêtres du rez-de-chaussée. Ils commencent à libérer toutes les pièces et le sous-sol. Ils lancent des grenades incapacitantes et aveuglantes dans les pièces et ouvrent les portes fermées à coup d'automatique.

Les SAS se lancent à la poursuite des terroristes dans les couloirs obscurs et enfumés. Le faisceau des torches montées sur les MP5 ont vite fait de les débusquer. Quelques coups de MP5, et c'en est fini pour eux.

Les incendies provoqués par les grenades se répandent dans toute l'ambassade. Dans la salle des télex, un terroriste ouvre le feu sur les otages tuant l'un d'eux et en blessant deux autres, il est rapidement éliminé par l'équipe rouge.

La chasse aux terroristes continue. Certains d'entre eux se font passer pour des otages, mais les vraies victimes les pointent du doigt. L'immeuble étant complètement en feu, les soldats se passent les otages un à un pour les évacuer sans ménagement par l'escalier.

L'un des terroristes se glisse dans les otages armé d'une grenade, il sera autopsié avec 27 balles dans le corps. À l'extérieur, les otages sont attachés au cas où des terroristes auraient survécu.

Conclusion:

C'est un grand succès, seul un otage est mort lors de l'assaut, un terroriste a survécu, il est capturé alors qu'il essaie de se cacher parmi les otages.

Ce soir là Margaret Thatcher se rend à la caserne de Regent Park pour remercier en personne l'équipe du SAS.

Comme l'a fait remarquer le créateur du régiment David Stirling, après avoir suivi l'évènement à la télévision, c'était la première fois que le SAS intervenait en public.