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Dead Island Epidemic

Coûte que coûte, même si elle doit se perdre un peu en chemin, Deep Silver fait ce qu'il faut pour faire prospérer sa licence Dead Island. Nouvel avatar de cette activité forcenée, Dead Island Epidemic, un MOBA (!) dans l'univers de Dead Island.

Sise en territoire teuton, la gamescom était naturellement l'événement idéal pour en apprendre plus sur ce jeu intrigant, suffisamment avancé pour pouvoir y jouer mais encore plein de mystères. Premières impressions.

L'île très mystérieuse

On s'en doute, inutile d'attendre de ce Dead Island Epidemic une vue à la première personne. Avec sa vue de dessus, légèrement de trois-quarts, le jeu rappelle plutôt Diablo 3 que Dead Island, et le gameplay est lui aussi assez proche. On frappe donc avec le bouton gauche, on tape plus fort encore avec le bouton droit, et divers raccourcis claviers permettent de déclencher une large sélection de sorts, dépendants du personnage que l'on a choisi. Trois héros étaient disponibles durant cette démonstration, déclinés eux-mêmes en deux versions (Résistant, ou Infecté) aux capacités assez différentes. On trouvait un gros bourrin et deux jeunes filles, un peu plus agiles mais moins résistantes. Bon.

Une fois son personnage choisi, on se retrouve sur une carte circulaire, assez petite mais parsemée de drapeaux : on en compte quatre, trois situés à la périphérie, et un en plein milieu. L'objectif pour notre équipe de quatre joueurs, bien sûr, va être d'en capturer un maximum ; mais les deux autres équipes elles aussi présentes sur la carte ne vont certainement pas nous laisser faire, puisqu'elles doivent faire exactement la même chose... Pour rajouter un peu à la frénésie de combat qui va suivre, on trouve également disséminés sur la carte toute une sélection de zombies, des plus faibles qu'on décapite d'un bon coup de poing aux plus costauds qui renverseront toute notre équipe en une seule charge.

Pour ajouter un peu de piment, un système d'expérience permet de débloquer de nouveaux pouvoirs au fur et à mesure, et il est possible de se soigner entre deux combats, si l'on est couvert par nos équipiers bien sûr. Les blessures seront nombreuses, car le gameplay très dynamique des affrontements, où les coups pleuvent et les sorts tombent drus, fait aussi plaisir à voir que mal aux combattants. Pour autant, le rythme du jeu semblait encore un peu mou (voir douze débutants en découdre le temps d'une petite partie ne rendait peut-être pas honneur au jeu, ceci dit), et il était souvent nécessaire de se déplacer en équipe complète - rendant la défense des drapeaux délicate dès qu'on voulait aller en capturer un autre.

Le temps de sa courte démonstration, Dead Island Epidemic a en tout cas réussi à nous intriguer, à nous amuser même, ce qui n'était pas forcément gagné vu l'incongruité du concept. Pas sûr qu'il en appelle aux amoureux de la licence, mais Deep Silver pourrait néanmoins séduire d'autres aficionados si la qualité est bien au rendez-vous.

Par Gamekult