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Le grand succès d’Entebbe 1976

Entebbe 1976: 

Les Israéliens lancèrent l’audacieux assaut sur l’aéroport de la capitale d’Ouganda pour libérer 106 otages entre les mains du Front Populaire de la Libération de la Palestine et soutenus par le dictateur Idi Amin. Les IDF (Israel Defense Forces) ont dû transporter par avion 100 commandos à environ 4 000 kilomètres de distance. Pour le réapprovisionnement en vol, ils purent compter sur l’aide du Kenya. Bien que quatre passagers, ainsi que le commandant hébreu (Yonatan Netanyahou, le frère du premier ministre) aient perdu la vie, cette opération est considérée comme un succès, car des dégâts majeurs ont pu être évités avant l’ultimatum final des ravisseurs.


A la demande du gouvernement, Baruch «Burka» Bar-Lev, officier des Forces de Défense d’Israël, connaissance d’Idi Amin avec qui il entretenait une relation personnelle étroite depuis plusieurs années, tenta à plusieurs reprises de communiquer avec Amin pour libérer les otages, en vain. Le gouvernement d’Israël a aussi réalisé un rapprochement vers le gouvernement des États-Unis pour lancer un message au président égyptien Anwar Sadat et solliciter la libération des otages.
 

Le 1er juillet, date du délai donné par les ravisseurs, le gouvernement d’Israël a accepté des négociations sous la condition d’étendre le délai au 4 juillet. Amin pouvait alors réaliser un voyage diplomatique à Port Louis, Ile Maurice, afin d’octroyer officiellement la présidence de l’Organisation pour l’Unité Africaine à Seewoosagur Ramgoolam. Cette prolongation de délai pour les otages était cruciale, car cela donnait le temps suffisant aux forces israéliennes d’arriver à Entebbe.

Le 3 juillet, le cabinet d’Israël a approuvé la mission de sauvetage, sous le commandement du Général Yekutiel Adam et Matan Vilnai. Le Brigadier Général Dan Shomron fut élu pour commander l’opération sur terre.