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Le "SEAL Team 6" sous enquête

Une enquête de deux ans sur des présumés crimes de guerre du commandement spécial nord-américain signale que ses membres se sont inspirés d’un roman dont les héros sont nazis.

Les chefs du commandement d’assaut des Etats-Unis Escadron Bleu, tristement célèbre pour des crimes commis pendant des opérations en Afghanistan et en Irak. Le roman “La Garde du Diable” glorifie les pratiques militaires nazies, selon le magazine The Intercept.

L’article de l’enquête, écrit par Matthew Cole, propose une compilation étendue des crimes réalisés par un commandement de forces spéciales appartenant aux unités les plus ventées de l’Armée des Etats-Unis : le 'SEAL Team 6'.

Le journaliste décrit “'La garde du diable”', éditée en 1971, comme un roman décrivant de nombreuses “tactiques de contre-insurrection comme des massacres, des profanations et autres formes de violence comme moyen de livrer une guerre psychologique".

Les membres de l’escadron "ont lu le livre et l’ont cru", selon l’un des anciens chefs du “SEAL Team 6” cité par Cole.

Le Naval Special Warfare Development Group, communément appelé DEVGRU ou Task Force Blue, est une composante de la Marine des Etats-Unis contrôlée par le Joint Special Operations Command (JSOC).

Le DEVGRU est administrativement soutenu par le Naval Surface Warfare Center (NSWC) et opérationnellement contrôlé par le Joint Special Operations Command (JSOC).

La plupart des informations par rapport au DEVGRU sont classées de haut niveau et les détails de leurs activités ne sont commentés ni par la Maison Blanche ni par le Département de la Défense des Etats-Unis. Malgré les constants changements de nom officiel, "SEAL Team Six" reste le surnom le plus reconnu de l’unité. Parfois, ils sont appelés par les médias de communication nord-américains “Unité de Missions Spéciales”.

“La garde du diable”' raconte l’histoire d’un ex officier des SS nazis, appelé Hans Josef Wagemueller, qui a réussi à fuir de Tchécoslovaquie lors des derniers jours de la Seconde Guerre Mondiale pour se joindre à la Légion Étrangère Française.

Servant dans ce corps, Wagemueller et anciens partenaires des SS forment par la suite une unité dirigée par des officiers nazis qui passèrent de nombreuses années au Vietnam, alors Indochine Française, brutalisant l’insurrection qui lutte pour l’indépendance.