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Lunettes de reconnaissance faciale de la police chinoise. 7 criminels déjà identifiés !

Si vous prenez le train à Zhengzhou, la capitale de la province chinoise Henan, vous remarquerez certainement quelque chose de curieux sur le visage des policiers de la gare : leurs lunettes noires. Il ne s’agit pas d’une nouvelle mode, mais d’une avancée technologique de dernière génération. Ce sont des lunettes de reconnaissance faciale.

Selon le journal People’s Daily, le moyen de communication officiel du Parti Communiste de Chine, les autorités de police de Zhengzhou sont les premières dans le pays à utiliser ces nouvelles lunettes. Les autorités ont sorti ces nouveaux gadgets pour le Nouvel An chinois — les dates importantes sont le 1er février et le 12 mars — pour vérifier l’identité des passagers, localiser les imposteurs ou dans certains cas, arrêter des criminels. Plus de 389 millions de voyages en train sont attendus pour le Nouvel An chinois.

Depuis que la police a commencé à utiliser cette technologie — qui nous font penser à des Google Glass —, elle a identifié sept personnes accusés de plusieurs crimes, dont le trafic de personnes ou des individus ayant fuit après un accident de voiture.

Comment fonctionnent-elles ? Ces lunettes sont connectées à une base de données policière qui leur permet de vérifier l’identité des personnes en question. La comparaison avec les Google Glass montre que les deux technologies sont différentes. Comme les Glass, l’oculaire est suspendu sur l’oeil droit. Sur le même côté, près des cadres, il y a aussi une caméra. Mais à la différence des Glass, les lunettes ne sont pas transparentes. Elles fonctionnent avec une tablette sur laquelle la police peut voir les résultats de leur recherche.

La Chine a beaucoup investi sur la reconnaissance faciale, spécialement pour ses forces de police. Le pays travaille actuellement sur la création d’une base de données nationale avec des informations sur plus d’1,3 milliard de citoyens. L’objectif est de pouvoir identifier chaque citoyen en trois secondes.