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HOW TO CQB

Le CQB est l’une des disciplines qui demande un entraînement très exigeant aux unités des opérations spéciales. Le succès ou l’échec de l’action se détermine en une question de secondes, d’où la nécessité d’un entraînement sans relâche où il ne s’agit pas de réfléchir mais de réagir face à la situation.

En airsoft, il s’agit d’un type de jeu rapide, où le novice renvoie le vétéran au respawn avec plus de facilité que sur terrain ouvert. Le CQB exige énormément de concentration et de jeu en équipe.

En équipe

L’airsoft est un sport collectif. En jouant en équipe, on obtient de meilleurs résultats, plus de réalisme et le plus important, beaucoup plus de fun. Ce sont les fondamentaux de notre loisir, et le CQB en est le pilier. Le principal pour commencer à jouer sur CQB, c’est d’avoir une équipe. Non pas un groupe de personnes, mais une équipe dans laquelle tout le monde sait ce qu’il a à faire sans besoin d’explications.

Zones de couverture

4 ou 5 joueurs, c’est suffisant. Le champ de vision d’un seul membre peut couvrir 180-210º, dont 90-100º fonctionnel. Avec 4 membres, on pourra couvrir toutes les zones, soit les 360º. Le plus souvent, personne n’a vraiment besoin de contrôler tous les angles à tout moment, car certains coéquipiers ‘collés’ au mur ne sont pas menacés, et pourtant seulement 180º sont couverts.

Equipement

Au niveau de l’équipement, certains modèles sont plus pratiques pour ces scénarios : fusils courts, pistolets-mitrailleurs, fusils à pompe ou secondaires. Tout ce qui favorise un épaulement rapide, un tir intuitif ou réactif et qui ne gêne pas la mobilité du joueur sera le plus efficace.

Intervention

Le bloc d’intervention est le plus important, le plus dangereux et le plus étendu. Il faut distinguer ici deux grandes situations : AVEC et SANS facteur surprise. Tout change quand on sait que l’adversaire ne connait pas ta situation et ton intention d’entrer à l’intérieur du bâtiment, ou inversement lorsqu’il sait que quelqu’un est dans les parages et t’attends pour tous vous éliminer. C’est pour cette raison qu’il est important de se poser la  question suivante constamment : dispose-t-on de l’effet surprise ou non ?

1. Intervention avec effet surprise

Quand on dispose du Facteur Surprise (FS), la discrétion devient le centre de l’univers.  Tous les bruits devront être évités, on évitera même de marcher sur les billes au sol, et on diminuera également le rythme de sa respiration. Le silence est crucial ! Et la communication passera par des signaux pour n’avoir à ouvrir la bouche à aucun moment, même par chuchotement.

A) Scan simple

Avec le FS, face aux ouvertures, comme des portes ou des fenêtres, l’idéal sera de réaliser un scan. Entrer petit à petit depuis l’extérieur, en se penchant et en regardant tout ce qu’il se passe de l’autre côté pour détecter toute menace avant qu’elle ne vous voit. Et ce, toujours en montrant le minimum de profil possible, en laissant uniquement passer le canon et l’œil pour viser. Progressivement, on passera de l’autre côté de l’ouverture pour recueillir le maximum d’informations à l’intérieur.

B) Scan double

Le premier homme peut s’agenouiller tout en scannant pour pouvoir faire un scan double. Le scan double consiste à faire le même exercice mais avec le deuxième homme qui s’appuie sur le premier, pour qu’en cas de contact, les deux joueurs puissent répondre au tir. Le second homme serrera le premier avec ses jambes pour qu’il puisse se baisser et se laisser tomber au sol, puisque le second homme debout le retiendra en même temps.

2. Intervention sans facteur surprise

Sans le FS, le scan est risqué et peu productif, car on prend le risque qu’un adversaire attende à l’entrée et qu’il nous élimine. Il est toujours beaucoup plus efficace de lancer une grenade et d’entrer en groupe de manière percutante, que de risquer la ‘vie’ de l’homme de pointe qui va se pencher pour scanner la pièce.