Facebook login

On a interviewé le photographe des Forces spéciales du monde entier !

Lire l'interview complète : http://www.020mag.com/magazine-numerique/mobile/37/page/30

Pensez à un pays. C’est bon ? Eh bien, il est fort probable que Dom ait déjà photographié les plus grandes unités qui y ont opéré. France, Australie, Espagne, Brésil, Royaume-Uni, États-Unis, Singapour...

La liste des pays qu’il a visités est bien trop longue pour l’étaler ici. C'est toujours un plaisir de suivre ses aventures sur Facebook et de voir ce que le prochain magazine nous réserve.

Tu as suivi le RAID en France, le GEO en Espagne, le SCO19 au Royaume-Uni, le BOPE au Brésil... Quelle est ta meilleure anecdote après tant d'années auprès d’opérateurs de si haut niveau ?

Si on parle d’anecdotes mémorables, le Brésil vient immédiatement à l’esprit : je me présente à l’unité dans le “downtown” Rio pour rencontrer le « CORE », une unité équivalente au BOPE. Les premières patrouilles partent déjà et l’on m’invite à les accompagner. J’ouvre la porte arrière gauche du pick-up pour m’installer mais on me dit que je dois monter de l’autre coté : “Si on se fait tirer dessus par la gauche, le chauffeur ne pourra pas riposter, il faut quelqu’un avec une arme derrière lui.”

Ok… L’explication me parait rationnelle mais ne me rassure pas pour autant !

Pour rajouter à l’ambiance, à peine dans le véhicule, tous les hommes dégainent leur arme de poing et la placent entre leurs jambes pour pouvoir réagir plus rapidement.  Le ton du séjour est donné….

À l’entrée des favelas, des traces d’impacts sont visibles sur les murs, on m’en montrera également plus tard sur la carlingue de l’hélicoptère de la Police, je n’ai jamais vu ça nulle part ailleurs. Les quartiers dans lesquelles nous nous rendons pour patrouiller et faire des images sont déjà “pacifiés”, pourtant, impossible d’y pénétrer sans qu’un premier véhicule ne s’assure d’abord que les conditions de sécurité soient raisonnables pour y emmener un photographe ! On imagine ceux qui ne sont pas contrôlés par les forces de l’ordre…

Nous laissons les véhicules pour parcourir les ruelles à pied et même si je ne ressens pas le danger, la tension est palpable et ils ne peuvent jamais relâcher leur garde, même quand je leur propose d’acheter de l’eau. Ils doivent se relayer pour boire chacun leur tour tout en assurant notre sécurité.

Imaginons que tout est possible, si tu avais le choix entre photographier le DEVGRU, le CAG ou une autre unité de ton choix, qui verrions-nous dans Flashbang Magazine ?

La question revient souvent : Quand verrons-nous le DEVGRU ou la DELTA Force dans le magazine ? Malheureusement mais fort logiquement cela n’arrivera jamais…J’ai pourtant eu la chance de rencontrer brièvement plusieurs anciens membres de ces unités à titre personnel mais malheureusement, l’expérience s’arrêtera là !

Souvent, les lecteurs ne réalisent pas la difficulté qu’il y a à pouvoir côtoyer des unités mêmes moins « célèbres ». Il m’a fallu par exemple près de trois ans pour pouvoir finalement travailler avec le SCO19 et j’étais le premier à le faire. D’ailleurs, parmi toutes les unités qui ont été publiées dans Flashbang, plusieurs n’avaient jamais accepté un photographe auparavant. J’ai toujours dans le viseur quelques unités emblématiques avec lesquelles je suis en contact et ne désespère pas de pouvoir travailler avec elles un jour. 

Par expérience, je sais que la règle…C’est qu’il n’y a pas de règle ! Des demandes auprès d’unités qui paraissent facile d’accès n’aboutissent finalement jamais alors que d’autres qui semblent en théorie très compliquées se concrétisent finalement très vite.

Mais pour en revenir à la question, oui bien sûr, il y a toujours ce trio mythique SAS / DEVGRU / CAG ! Mais j’y ajouterai également les SBS et le FBI HRT.

En fait, je ne ressens aucune frustration autour de cela car j’ai déjà eu le privilège de travailler avec beaucoup d’unités qui me faisaient « rêver » et que j’ai découvertes dans des magazines comme RAIDS quand j’étais adolescent. Je pense entre autre au Commando Hubert qui a été la réalisation d’un rêve de gosse pour moi.



Nous savons que tu as dû te suspendre à la façade d'un bâtiment avec un harnais pour photographier un opérateur en rappel, mais quelle a été la chose la plus difficile ou la plus dangereuse que tu aies eu à faire pour prendre une photo ?

Lire la suite de l'interview : http://www.020mag.com/magazine-numerique/mobile/37/page/30