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La Guerre Froide opposa les États-Unis à l’URSS, les deux puissances de la Seconde Guerre Mondiale et le point zéro du conflit fut l'Allemagne. Le Makarov est né au sein de ce conflit à la fin des années 1940. Ce fut le pistolet de dotation soviétique jusqu’en 1991. Il a également été utilisé par certaines unités des pays de l’ex union soviétique.

Ce modèle est aujourd’hui disponible en version airsoft. Ce n’est pas le premier, mais il est au niveau des autres produits fabriqués par ICS ce qui lui donne une longueur d’avance. Il brise la mauvaise passe des modèles de pistolets occidentaux qui avaient inondé l’airsoft. Il est fourni avec un silencieux, nous plongeant dans les histoires d’espions et d’opérations “Black Ops” qui a caractérisé cette époque (enfin, si elle s’est réellement achevée un jour).

DESIGN

Le design du Makarov, malgré son nom à consonance soviétique, rappelle plutôt l’allemand Walther PP que son prédécesseur, le Tokarev TT33, au niveau des détails comme la sûreté sur la glissière (fonctionnelle), la position de l’arrêtoir du chargeur (non fonctionnel) ou le design de la glissière en elle-même.

CHARGEUR

Le chargeur, qui se retire via à un cran situé sur sa base, a une capacité de 13 billes. La sparclette de CO2 se place dans le grip du pistolet et le design minimaliste du chargeur permet d’en porter davantage tout en occupant moins d’espace (même s’ils risquent de bouger dans les pouchs habituels de chargeurs de PA).

SILENCIEUX

Hollywood a fait beaucoup de dégâts en nous faisant croire que les silencieux étaient magiques, alors qu’en réalité, ils ne rendent  pas les armes inaudibles. Les vrais silencieux contiennent les gaz de tir prolongeant leur expansion et leur refroidissement, en les retenant dans des chambres en vue d’éviter le détonement provoqué par leur sortie soudaine quand il n’y a pas de silencieux.

Ce silencieux de chez ICS reproduit les chambres coniques qui attrapent ces gaz. En airsoft, il ne produit pas de changement de température, et bien que la fréquence du bruit généré par le tir varie, atténuant  un peu les aigus, les décibels mesurés avec un sonomètre baissent d’à peine 10 %.

DEMONTAGE

Cette réplique ne suit pas le système de démontage habituel de ses homologues. En revanche, n’ayant pas de système blowback et avec un réglage du hop-up situé “à l’extérieur”, on n’aura pas non plus à l’ouvrir autant que pour les autres modèles. Dans tous les cas, il faudra faire attention en changeant le CO2 et suivre les instructions du fabricant.

1.Retirer le chargeur.

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2.Tirer dans une direction sure pour éviter qu’il ne reste des billes dans la chambre.

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3.Tirer le marteau vers l’arrière et le maintenir.

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4.Tirer à nouveau et maintenir la détente appuyée.

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5.Pousser le marteau vers l’avant avec force pour vider la sparclette de CO2.

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6.Quand il n’y a plus de CO2, démonter les plaquettes et enlever la vis qui retient la sparclette.

 

TIR

Cette réplique de chez ICS, tout comme le modèle d’origine, est de double-action. À la différence de son prédécesseur, le TT33 qui était en simple-action, celui-ci n’a pas besoin d’être armé : c’est en appuyant sur la détente qu’on arme la réplique et qu’on génère le tir. Autre avantage : le blowback peut être réglé avec une clé Allen depuis la partie supérieure de la glissière et nous n’aurons pas à démonter la glissière pour y accéder.

La Guerre Froide est-elle terminée ? Les livres d’Histoire disent que oui. L’heure de gloire du Makarov est-elle terminée ? ICS vient de démontrer que non avec ce modèle Non Blow Back. Ce qui, en principe, pourrait être un inconvénient, donne en réalité une meilleure précision de tir en plus d’un bruit caractéristique qui fera trembler nos adversaires.