Tous les airsofteurs ont vu 13 hours, et si ce n’est pas votre cas, regardez-le ce weekend avant que vous ne soyez définitivement radiés de notre loisir. Ce film a rendu célèbre le GRY de SAI, un modèle de M4 facilement reconnaissable par son cache-flamme “JailBrake”. Dans le film, c’est un modèle que l’on peut voir entre les mains de Tyrone “Rone” Woods, le chef tactique des opérateurs de sécurité de la CIA. Grâce à CYMA, nous pouvons désormais le voir sur les terrains d’airsoft, et à portée de tous.
Externes
Détails :
1. Garde-main de type SAI M-LOK
2. Attaches QD
3. Pontet agrandi
4. Arrêtoir de chargeur agrandi et ambidextre
5. Sélecteur de tir custom
6. Chargeur Hi-Cap de type Magpul PMAG M2 MOE
7. Organes de visée rabattables démontables
8. Attache-sangle ambidextre
9. Crosse de type VLTOR EMOD
Matériaux
Lorsqu’on tient cette réplique pour la première fois entre les mains, on découvre qu’elle est en réalité fabriquée en nylon renforcé. Sa légèreté est vraiment surprenante malgré ses 795-870 mm de long, la dureté du matériau et la compacité de son assemblage. On remarque toutefois un peu de jeu au niveau de la crosse dû à la tolérance avec le tube.
13 hours (2016)
Ce film réalisé par Michael Bay se base sur le livre du même nom écrit par Michael Zuckoff. L’histoire nous plonge dans l’attaque de la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis et des installations diplomatiques de la CIA en Libye. Rone, le chef de l’équipe tactique de la CIA, utilise un SAI GRY (bien que le fusil ait été commercialisé en 2015 et que les faits remontent à 2012) avec une EOTech et un AN/PEQ-15 comme on a tenté de représenter sur les photos.
Cache-flamme "JailBrake"
C’est probablement l’élément le plus reconnaissable du modèle. Il s’agit en réalité d’un cache-flamme sur un autre cache-flamme qui se dévisse par les côtés via 2 vis. En démontant ce dernier du garde-main (avec système RIS sur les quatre côtés), on retrouve un canon standard avec un cache-flamme de type A2 “Birdcage” sur lequel on peut monter tout type de silencieux de filetage de 14 mm.
Internes
1. Gearbox
On retrouve une gearbox version 2, un classique sur les répliques de M4, avec une finition externe solide et des roulements en acier de 8 mm. Elle est dotée d’un câblage arrière avec connecteur tamiya et un petit fusible afin de prolonger la durée de vie du bloc électrique. Cet élément réduit un peu l’espace pour les batteries dans le tube de crosse mais on trouve des modèles qui rentrent sans problème dans les voltages habituels.
2. Ressort
Le ressort est de type M100, un peu plus court que d’habitude (bien que le rendement soit le même), et donne une puissance moyenne de 430 FPS. Le guide ressort est en polymère avec un joint pour favoriser la compression du ressort, un détail qui est bienvenu surtout à ces puissances, bien qu’on ne retrouve pas de roulements à l’intérieur de la tête de piston pour compléter l’upgrade.
3. Ensemble pneumatique
Le piston en polymère dispose d’une seule dent en métal. La tête de piston est également en plastique et bien qu’on obtienne une compression décente, on pense qu’elle pourrait être améliorée avec un joint pour une meilleure compression de l’air. Le cylindre rouge en aluminium est fermé et non ventilé. La tête de cylindre est aussi en polymère pour réduire les à-coups avec la tête de piston. Le nozzle est fabriqué en polymère transparent.
4. Canon et hop-up
Le canon, tout comme le cylindre, est en aluminium de couleur rouge métallique. Il mesure 385 mm de long et 6,08 mm de diamètre interne. Le bloc hop-up est fabriqué en polymère et suit le design de trois roues classique sur les répliques de M4.
Qui a dit que les M4 étaient tous identiques ? Compatibles entre eux, à l’instar des opérateurs d’une même unité avec chacun sa spécialité. On vous assure que ce M4 de CYMA ne passera pas inaperçu sur les terrains. Parce que n’importe qui ayant vu le film 13 Hours, le reconnaitra en un clin d’œil.