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L’homme qui a capturé 133 Allemands


Alvin York, ou l’homme qui a capturé 133 Allemands. Oui vous avez bien lu, 133.

Il faisait partie des 17 soldats désignés pour s'infiltrer derrière les lignes allemandes pour réduire au silence des positions de mitrailleuses allemandes. En chemin, la patrouille tombe sur le poste de commandement d'une unité allemande et fait prisonnier un large groupe de soldats qui préparait une contre-attaque vers les troupes américaines.

Mais soudain, des mitrailleuses tirent, tuant six Américains et en blessant trois autres. Le feu vient des mitrailleuses allemandes se trouvant sur la crête. Dans son journal, il raconte :

"Je n’ai pas eu le temps de me cacher derrière un arbre ou de me perdre entre la maleza, ni même de me mettre à genoux ou de me coucher. Je n’ai pu rien faire de plus que voir les mitrailleuses allemandes et donner le meilleur de moi-même. A chaque fois que je voyais un allemand, je le "descendai". Au début, je tirai en position couchée, comme si je tirai des objectifs dans les parties de tir des montagnes du Tennessee ; ils étaient à la même distance, mais les objectifs ici étaient beaucoup plus grands, je ne pouvais tout simplement pas rater la tête ou le corps d’un allemand. Et je n’ai pas raté."

Pendant que les prisonniers allemands et les soldats américains restent à couvert, York avance en se cachant mais bientôt, les mitrailleuses le prennent pour cible et il doit riposter. Il tue 28 ennemis à l'aide de son fusil et de son pistolet.

A ce moment, le lieutenant Paul Jurgen Vollmer cria pour demander si York était Anglais. Pendant la Première Guerre Mondiale, personne ne prenait les nord-américains au sérieux, et pensaient qu’ils étaient tous des novices. Lorsque York a répondu qu’il était nord-américain Vollmer répondit : "Mon dieu ! Si vous allez tirer encore, on se rend". Il capture à lui seul le bataillon de mitrailleurs allemands qui finit par se rendre.

Dix minutes plus tard, 133 hommes avançaient vers ce qui était le bataillon de York. Le lieutenant Woods, supérieur de York, pensa qu’il s’agissait d’une contre attaque allemande. En réalité, à la fin de l'engagement, York les ramenait vers les troupes américaines.

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